Ordre : Gruiformes
Famille : Gruidés
 
Nom scientifique : Grus grus
Synonymes : , Kraanvogel (Neerl), Kranich (Alle), Gru (Ital), Grulla común (Espa), Common Crane (Angl), Trana (Sued), Sery Zhuravl (Russ)

Biométrie :
Taille : 114 à 127 cm
Envergure : 200 à 230 cm
Poids : 4000 à 7000 g

Distribution : Espèce présente en France à l'état sauvage.
Statut : nicheur occasionnel. migrateur. hivernant. Espèce protégée (liste rouge)

Identification :
Oiseau de très grande taille, qui ressemble aux cigognes et aux aigrettes. Comme son nom l'indique, en grande partie gris cendré. Le bout des ailes est noir, ainsi que le cou qui est traversé par une large bande blanche verticale.
Leur plumage est d'un gris-ardoise, chez les adultes les plumes de sa queue sont assez courtes et forment une touffe ondoyante lorsque les ailes sont repliées. Chez les juvéniles, le plumage est uniformément gris terne mêlé de brun. De longues plumes noirâtres retombent sur leur queue en forme de panache. Les premières plumes apparaissent à l'âge de 2 à 4 mois.
Au sommet du crâne, il y a une petite portion de peau nue, rouge, peu visible en nature.

Mythologie - Symboles : Pour les Egyptiens, les grues allaient combattre, aux sources du Nil, les pygmées, "sortes de petits hommes, dit Aristote, montés sur de petits chevaux, et qui habitent des cavernes".
D'après les Grecs, les grues se mettent un caillou dans la bec, lorsqu'elles traversent le mont Taurus, pour s'obliger à rester muettes, et éviter d'éveiller l'attention des aigles.
La grue passent encore pour avoir dévoilé à Palamède plusieurs caractères de l'alphabet. Ce serait, dit-on en examinant les invariables dispositions du vol des grues, que ce judicieux observateur aurait imaginé les lettres V et Y ; d'où le nom d'oiseau de Palamède, donné en Grèce.

Chant : La Grue cendrée craque, glapit, trompette. On l'entend souvent avant de la voir, en effet, ses cris krou krou sont audibles à plusieurs kilomètres.

Habitat : Niche dans la taïga et les forêts caducifoliées, quoique ces dernières années elle s'est adaptée aux zones de cultures. Hiverne dans les chênaies et les cultures à céréales dans le sud-ouest de la péninsule Ibérique, en plaçant ses dortoirs aux abords des mares, lagunes et réservoirs.

Comportements : Les grues ont un port noble et gracieux. Leur danse est bien particulière, les individus s'avancent les uns vers les autres, se font des salutations et prennent des poses les plus étranges.
Elles se déplacent en groupes qui peuvent atteindre plusieurs centaines d'individus.
Elles dorment la tête cachée sous l'aile pendant qu'une autre est spécialement chargée de veiller à la sûreté commune et d'avertir toute la troupe en cas d'alerte.

Vol : Les grues volent cou et pattes tendus, et en vol migratoire souvent en grands groupes, et en formation (ligne, V), le groupe est alors guidé par un individu qui une fois fatigué prend place à l'arrière. Leur vol est lent et puissant, souvent quelques battements suivit d'un court vol plané. Les permutations sont assez fréquentes.

Nidification : Leurs nids, grossièrement construits, sont généralement placés dans les landes humides. La femelle ponds 2 oeufs. Le mâle partage avec la femelle les soins de l'incubation.

Régime : Se nourrit des graines, herbes et de jeunes pousses surtout, mais aussi d'insectes, mollusques et vers.

Protection / Menaces : Le problème principal dans ses zones de nidification sont les dérangemets par l'homme qui donnent lieu à des taux de reproduction peu élevés. D'autres problèmes additionels sont la chasse et la collision contre les lignes électriques. Dans les lieux d'hivernage, l'espèce est menacée par la modification de l'habitat, la diminution des chênaies principalement, ainsi que par la poursuite de la part des agriculteurs à cause des damages occasionnés aux cultures.

Autres liens :
D'après Buffon :
tome 7, page 287 : LA GRUE.
Voir aussi
La Grue cendrée du site "La plume".

Avec la participation de Maelle Bujaud
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